KO debout à la sortie du premier tour des élections municipale, le 15 mars 2020, la majorité les républicains (LR) de Jean Claude Gaudin trouve dans la crise sanitaire du temps pour s’organiser et poursuivre leurs politiques de casse sociale et de prédation immobilière.
Pousser par l’opposition municipale de Gauche et les forces du Printemps Marseillais le Maire se décide enfin à réunir un comité d’action pour coordonner les efforts possibles du Département, la Métropole et de la Mairie. Il devrait associer l’Etat dans cette démarche.
Proposition mise en débat par Jean Marc Coppola dans une interview la semaine dernière « D’urgence, un Plan d’actions coordonnées pour répondre aux besoins vitaux du quotidien : … le temps n’est plus à la communication mais à l’action concrète. L’heure n’est pas à la surenchère de mesures isolées et sans certitude d’efficacité (arrêtés municipaux de couvre-feu, … Nul besoin d’annoncer des milliards d’euros quand des dizaines de milliers de familles sont dans la survie et qu’elles n’en sont pas les destinataires prioritaires.Ville, Département, Métropole, Région, Etat et ses services sont au pied du mur. L’urgence est à prendre des dispositions cohérentes pour ne pas gérer le quotidien comme en temps de guerre…à compter les morts, mais comme dans un pays civilisé à sauver des vies, et pour sortir du confinement et de cette crise exceptionnelle avec le moins de traumatismes et de conséquences humaines. »
De ce plan d’urgence dépendront les conditions de sortie de cette crise !
Dans le même temps, nous devons organiser la résistance sur des dossiers scolaires comme à l’école Candolle dans le 7e arrondissement pour empêcher les fermetures de classes et sur les dossiers de logements et d’urbanismes de la rue d’Aubagne à l’ensemble des quartiers de la ville.
Christian Pellicani