Après un mandat en tant que vice-président de droit de la métropole Aix Marseille Provence j’ai mesuré au quotidien les difficultés de faire fonctionner une telle entité avec une gouvernance hypercentralisée.
Aujourd’hui une issue, un autre chemin sont toujours possibles pour une métropole humaine, solidaire et respectueuse des territoires, des femmes, des hommes qui y ont été élus et des populations qui y vivent.
Les transports, l’économie, l’emploi, le logement, l’aménagement et le développement de notre territoire passent par un projet ambitieux qui s’appuie sur la solidarité et l’égalité d’accès à des politiques publiques fortes.
Ce projet subit une loi qui paralyse la délégation des compétences. Il faut créer les conditions pour construire plus de complémentarité et de proximité avec tous les élu-e-s, ceux de Marseille et d’ailleurs, de la plus petite commune à la plus grande.
La pression sur les collectivités est forte, l’Etat ne peut pas se dédouaner de ses responsabilités, il nous appartient de plaider pour que nos ambitions soient entendues et que les moyens de les satisfaire soient donnés. Avec tous les autres élu-e-s, j’ai l’ambition d’engager toutes les démarches en direction du gouvernement pour obtenir, enfin, le respect de nos populations. Mais, pour autant, cela ne peut pas nous exonérer de nos responsabilités : la Métropole doit se construire en projets.
Je mets donc ma candidature à disposition d’un projet métropolitain différent avec dix mesures immédiates. Un changement de cap nécessite un changement de projet qui, lui-même, nécessite un changement de gouvernance.