Climat : prolongations à Durban, en quête d’un souffle et d’un calendrier ?
La question de fond : changer les modes de production et de consommation ne fait pas irruption dans les débats de Durban sur le Climat. Alors la situation d’impasse est évidente !
Si on ne change pas les modes de productions et de consommation sur l’ensemble de la planète on poursuivra les émissions de gaz à effet de serre et la température va s’élever plus vite et le mercure du thermomètre va dépasser les prévisions les plus pessimistes.
L’horizon 2020 comme point de départ de mesures légales contraignantes et applicables à tous revient à laisser pourrir la situation et confirme que l’ONU n’est opérationnelle que pour engager et légitimer les interventions militaires des pays membres du conseil de sécurité pour défendre leurs accès aux matières premières comme le pétrole et demain l’eau.
Ces conflits ONUSIENS emballés, la plus part du temps, dans du sucre « démocratique » ou au nom de la liberté et le libre échange creusent les inégalités et aggravent la situation des pays les plus pauvres. Malgré cette situation, comme pour d‘autres grandes questions, ne nous laissons pas abattre et créons de nouveaux espaces de légitimité comme nous en aurons l’occasion à Marseille en 2012 au Forum Alternatif Mondial de l’Eau (FAME 2012).
Mais aussi en poursuivant ici comme ailleurs les efforts, même les plus modestes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre !
Ne cédons pas au catastrophisme ni à la fatalité poursuivons le combat politique et les actions citoyennes !