COMMUNIQUE DU MNLE – RESEAU HOMME&NATURE
Les faits historiques
Le 6 août 1945, le gouvernement des Etats Unis d’Amérique faisait exploser une première bombe atomique sur HIROSCHIMA, et trois jours plus tard faisait de même sur NAGASAKI, provoquant la mort de plus de 200 000 habitants, instantanément pour certains, mais au bout de plusieurs jours de souffrances atroces pour d’autres. Pour la plupart des civils. Parmi les survivants, (appelés « HIBAKUSHA ») encore plus nombreux, beaucoup ont souffert de cancers ou leucémies. Les deux villes totalisaient en effet plus de 500 000 habitants. Le Président TRUMAN en avait pris la décision le 21 juillet, avant même le rejet de l’ultimatum adressé à l’empereur du JAPON le 26 juillet !
Avec le temps, le nombre de rescapés diminue. Leur témoignage aura pourtant été essentiel pour comprendre l’immensité de l’horreur.
Ce bombardement atomique a été qualifié de crime de guerre. Mais ne mériterait-il pas d’être qualifié de crime contre l’humanité ?
Si le nombre de victimes humaines est important, les dégâts apportés à l’environnement le sont tout autant. Tout a été détruit dans un rayon de 12 kM2 pour HIROSCHIMA et 6 pour NAGASAKI. Seul arbre à avoir résisté, et première espèce à avoir repoussé après le drame : le Ginkgo Biloba (encore appelé « arbre aux quarante écus », ou « abricotier d’argent »).
Et maintenant ?
Ayant connaissance des conséquences dramatiques de telles explosions, le MNLE considère qu’il est particulièrement dangereux pour l’Humanité de poursuivre la réalisation de telles armes. C’est la raison pour laquelle notre Mouvement a adhéré à I CAN France, Prix Nobel de la Paix 2017 (icanfrance.org). Notre revue a déjà fait état des conséquences de l’utilisation, volontaire ou accidentelle, des armes nucléaires pour l’Humanité toute entière.
Alors que 122 pays ont signé le traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN), notre pays, la France, continue de moderniser son arsenal de bombes atomiques. Nous ne pouvons que nous en inquiéter, et inviter tous nos concitoyens à agir auprès de leurs députés, auprès des ministères, auprès de l’Elysée, pour que nos dirigeants adoptent enfin une attitude constructive, et œuvrent plus pour la paix que pour la guerre.
Vous pouvez aussi intervenir auprès de vos élus locaux pour que votre Commune signe « l’appel des villes » en faveur du TIAN, comme l’ont déjà fait PARIS, GRIGNY, BEZONS, GONFREVILLE L’ORCHER, LA COURNEUVE, BAGNEUX, ALLONES, CHAMPIGNY SUR MARNE, GENNEVILLIERS, CARNOULES, LASSERANS.
Nous ne serons jamais assez nombreux en faveur de la PAIX.
PARIS, LE 4 AOUT 2019