A 18h00 le 15 mars 2011 285 rue de Lyon au siège du PCF à Marseille : DEBAT EAU_Mise en page 1
Compte rendu de la réunion du 11 Mars dans le 7eme :
Communauté urbaine : Longue marche de l’eau pour le Retour en Régie !
La vie n’est pas à vendre. Vite une régie publique de l’eau !!
Correspondant de QcM.
Les communistes du 7eme arrondissement et les militants du Front de Gauche ont reçu la « Coordination Eau Bien commun 13 » pour la présentation de l’appel « pour le retour en gestion publique de l’eau et de l’assainissement sur l’espace communautaire marseillais » et donner une information sur les actions engagées notamment le 22 mars, journée internationale de l’eau.
Christian Pellicani, conseiller municipal communiste a rappelé en accueillant les intervenants de la Coordination l’engagement pour le service public de l’eau et les actions des communistes des bouches du Rhône sur cette question.
Antoine Richard et Bernard Mounier exposent les enjeux sur l’aire métropolitaine du retour en gestion direct de l’eau. Les questions du prix de l’eau, du statut des personnels en cas de retour en régie, des investissements, de la place des usagers dans la gestion de l’eau, rien n’a été laissé de côté et chaque participant est reparti avec sa pétition et les réponses à ses interrogations.
Bernard Mounier a développé les différentes formes juridiques pour la gestion des services d’eau et d’assainissement en mettant en avant les mécanismes qui favorisent l’évaporation financière au profit des multinationales et pénalisent pécuniairement les abonnés. Sur cette question l’élu communiste a chiffré à au moins 13 millions d’euros les surcouts de gestion imposé par le choix de la délégation de service publique (DSP) et indique que nous sommes dans une course de vitesse avec la CUM pour imposer par le débat citoyen un choix alternatif à la DSP d’ici avril.
Marie Batoux, représentante du Parti de Gauche précise dans le débat qu’elle est « pour un service public de l’eau garant d’une diminution des coûts de gestion de l’eau pour les familles ( En général de l’ordre de 15 à 37 %) avec un entretien du réseau cohérent avec nos objectifs de sobriété de ressource naturelle. En effet l’eau est un bien commun dont l’usage ne peut en aucun cas être soumis aux lois du marché et du capitalisme ».
Gérard, en tant qu’ancien salarié d’une filiale de Veolia, témoigne que les entreprises privées habillent leur métier de mots : ils ne font pas payer l’eau mais le service en évacuant la question des bénéfices réalisés.
Pour conclure, Antoine Richard invite les participants à devenir acteurs de l’eau le 22 mars en participant aux six initiatives réparties sur la ville afin de faire signer l’appel « pour le retour en régie de la gestion de l’eau des communes de MPM ». Pour l’arrondissement, rendez vous à 10h00 devant les grilles du Pharo le 22 mars.
Prochaine étape de la route de l’Eau le 15 mars, 285, rue de Lyon au siège du PCF à 18h00.