La première rencontre avec le commissaire enquêteur, dans les locaux de la mairie du 1er secteur, met en évidence qu’il y a une contradiction dans la mise en œuvre du PLUI. En effet celui-ci sera adopté avant la réalisation du Plan Local de l’Habitat intercommunal (PLHi) qui va fixer les objectifs en matière de construction et localisation, de logements sociaux. Il faut contester cette fourberie !
Il n’y aura pas d’adéquation entre les deux documents. Le maire de Marseille réduit d’entrée les possibilités foncières pour produire de l’habitat social en n’inscrivant pas des réservations foncière au prétexte qu’il n’y a pas d’expression des besoins formalisé par le PLHi. Le document soumis à l’enquête
publique ne planifie pas le rééquilibrage par arrondissement du volet construction de logements sociaux inscrit dans la loi SRU.
Très malin,
Il faudra faire ou refaire de nouvelles procédures et enquêtes publiques si des choix politique expriment des besoins en matière de logements sociaux ou d’équipements publics.
Il en est de même pour l’inscription au PLUI des réservations foncières pour la création de nouveaux équipements de proximité : crèches, piscines, stades, construction ou aménagement de centres sociaux, d’équipements culturel, bibliothèques….
Quid d’une vision foncière pour le développement des zones d’activités à vocation économique, industrielle ou agricole.
C’est surtout un document pour favoriser la rente foncière au profit des spéculateurs.
Notre mobilisation peux faire réécrire toute ou partie du document, c’est nécessaire, utile et fondamentale pour construire la ville de Marseille De demain !