Lors d’une conférence de presse, le patron de l’ONU a appelé les partisans des frappes militaires à considérer
« l’impact qu’aurait une action punitive sur les efforts pour empêcher d’autres effusions de sang et faciliter un règlement politique du conflit. Je prends note de l’argument selon lequel une action empêcherait l’utilisation d’armes chimiques à l’avenir. Dans le même temps, nous devons réfléchir aux conséquences de toute mesure punitive sur les efforts destinés à empêcher la poursuite du bain de sang et à faciliter une résolution politique ».
Il a également rappelé que la Charte de l’ONU ne prévoit l’usage légal de la force que dans les cas de légitime défense, ou avec l’approbation du Conseil de sécurité – lequel est toujours bloqué à cause du véto russo-chinois. Ban Ki-moon ne s’est pas prononcé sur l’usage d’armes chimiques le 21 août dernier à Damas, malgré les « preuves » avancées au cours des derniers jours par la France et les Etats-Unis.
Partager la publication "(2) Syrie : Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a mis en garde, mardi 3 septembre, contre les risques d’une action « punitive » en Syrie, privilégiant la solution d’un règlement politique du conflit à celle de l’intervention militaire, soutenue par Paris et Washington."