Le 11 mars 2011, la puissance dévastatrice des flots a endeuillé le Japon, causant près de 20 000 victimes et provoqué à sa suite l’accident majeur survenu dans la centrale nucléaire de Fukushima Daïchi. Le PCF s’associe à la peine des familles des victimes meurtries par ce tsunami. Trois ans après, Fukushima reste dans toutes les mémoires, en raison de la contamination radiologique du site et de ses alentours qui a poussé 160 000 riverains à devoir reconstruire leurs vies ailleurs.
Toutes les enquêtes confirment que la responsabilité de l’entreprise TEPCO est pleinement engagée dans cette catastrophe. L’énergie nucléaire est trop sérieuse pour être confiée à des intérêts exclusivement privés. A l’heure où la construction de centrales nucléaires est relancée dans le monde, le PCF appelle à la mise en place, sur la base de ce que sont l’ASN et l’IRSN en France, d’une autorité mondiale de contrôle de la sûreté du nucléaire civil, permettant de vérifier le respect de hautes exigences de sécurité communes.
La lutte contre le dérèglement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre est l’enjeu de notre siècle. C’est en ce sens que le PCF pendra les initiatives internationales – politiques et citoyennes – utiles à la signature d’un accord global sur la réduction des GES, lors de la conférence Paris-Climat 2015.
Le gouvernement présentera, à l’automne, son projet de loi sur la transition énergétique. Les conditions d’un réel débat démocratique sur la composition du futur mix-énergétique, alliant énergies renouvelables et nucléaires, devront alors être sereinement réunies, sans jouer sur les peurs et l’irrationnel. Le nucléaire civil constitue, pour le PCF, un atout qui doit être maintenu et développé pour relever les défis d’une énergie décarbonée. Le PCF portera également dans ce débat sa proposition d’un pôle public national de l’énergie, alliant la maitrise publique au service du droit à l’énergie pour tous, l’exigence de sécurité et un prix de l’énergie abordable !