AIX-EN-PROVENCE (AP) — La cour d’appel d’Aix-en-Provence a annulé jeudi le plan social mis en place à Fralib, la seule entreprise française qui fabrique les thés Lipton et les infusions Eléphant, installée à Gémenos, près d’Aubagne (Bouches-du-Rhône).
Dans leur arrêt rendu public jeudi et que l’Associated Press a pu consulter, les magistrats écrivent que « le plan de sauvegarde de l’emploi présenté par la société Fralib est sans valeur ». La juridiction déclare « nul et de nul effet tout licenciement de salariés de Fralib prononcé dans le cadre du projet de fermeture du site de Gémenos ». Enfin, la cour condamne Fralib à payer au comité d’entreprise de la société la somme de 5.000 euros pour les frais de justice.
« La procédure engagée et les licenciements sont rendus caducs par la justice. Le groupe Unilever n’a plus le choix, il doit négocier et donner satisfaction aux revendications des salariés », a commenté l’Union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône.
La juridiction déclare « nul et de nul effet tout licenciement de salariés de Fralib prononcé dans le cadre du projet de fermeture du site de Gémenos ». Enfin, la cour condamne Fralib à payer au comité d’entreprise de la société la somme de 5.000 euros pour les frais de justice.
QUE DIRE A PART TANT MIEUX QUE CE SOIT LE CAPITAL QUI SOIT CONDAMNE? Cela change tout!
LA CLASSE OUVRIÈRE GAGNANTE j’en suis ravie, pourvu que cela dure!