Dès dix heure du matin nous mettrons à la disposition des habitants « 4 registres » pour déposer leurs doléances et
Nous traiterons d’un même pas les questions Municipales et Nationale.
Gaudin et Macron sont les deux faces des mêmes politiques libérales qui appauvrissent la population et permettent au plus riches de prospérer.
L’enfumage du débat National initié par le gouvernement Macron ne doit pas faire illusion. La manifestation à Paris des pseudos foulards rouges pour donner une légitimité à un bonimenteur qui sert les intérêts des nouveaux maître de forges* usurpent aux salariés la couleur des luttes sociales. Le président de la République a servi la soupe aux grands patrons dans le Château de Versailles ces jours-ci.
Christian Pellicani
*L’expression « maître de forges » fait référence au propriétaire et dirigeant d’établissement métallurgique de production de fer, de fonte ou d’acier.
En France, sous l’Ancien régime, les activités de sidérurgie, de mine et de verrerie pouvaient être exercées en grand par des nobles sans déroger.
Vers 1760-80, le passage d’ateliers artisanaux de la petite métallurgie rurale à la dimension industrielle a donné naissance à des dynasties de maîtres de forges implantées dans les régions les plus propices à la production, où ces familles ont créé d’importantes cités industrielles.
Le contrôle de la production d’armement, dans une Europe occidentale en proie aux bouleversements de la fin du xixe siècle, leur a assuré puissance et influence.
Grandes figures du patronat français, les Wendel à Hayange (en Moselle), Jean-Baptiste Charles Barbe à Liverdun, Dupont et Fould à Pompey (Meurthe-et-Moselle), les Schneider au Creusot (Saône-et-Loire), les Holzer à Unieux (Loire), les Martin à Fourchambault(Émile Martin et Pierre-Émile Martin), Claude Charles François Leblanc de Marnaval et les Grenouillet à Clavières près de Châteauroux et les Frerejean à Pont-de-Vaux (Ain) comptent parmi les exemples particulièrement emblématiques de cette histoire.