Le débat a montré les marges d’interventions des communes sur l’emploi et l’économie. Au travers des services publiques quelles gèrent et de ceux qu’elles devraient développer.
Les collectivités représentent une commande publique de biens et services très importantes qui peuvent structurer des filières de production et des marchés : l’exemple des 45 000 repas quotidien dans les écoles de Marseille met en évidence que se sont des filières de production locale qui pourraient être développées dans le secteur agricole mais aussi des services.
Il en est de même pour l’intervention sur le foncier pour dégager des terrains pour les entreprises productrices ou de logistiques. Gaudin a liquidé plus de 50 ha de terrains industriels à l’occasion de la réalisation du Plan Local d’urbanisme (PLU) en 2013.
Enfin les communes apportent des aides directs à l’économie et l’emploi qui peuvent être orientées vers des entreprises qui dynamisent le territoire et non la spéculation.
Du point de vue syndical, Notre camarade Patrice Kantardjian a développé plusieurs propositions dont une qui demande du courage politique. Dans le domaine de la finance il a développé les axes de la constitution d’un Pôle Public Financier pour sortir les aides et emprunts du champ de la spéculation et des marchés financiers.
En matière de reconquête économique il mit en évidence l’impérieuse nécessité de réindustrialiser les communes et en particulier le territoire de Marseille. La richesse fiscale ne pourra venir que de l’activité productrice génératrice de richesse. Enfin, pour illustrer son propos il a mis sur la table du « Projet pour Marseille » la création sur la Forme 10 du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) d’une filière de déconstruction des navires. Filière qu’il envisage respectueuse de l’environnement et sécurisée pour les salariés.
La discussion et les témoignages du public ont mis en évidence que seul le Front de Gauche apporte des réponses aux problèmes de nos concitoyens en matière d’emplois et de solutions économiques.