Penser la ville du XXIème siècle – Les grands défis contemporains
Notre société devient urbaine ! Bientôt dans le monde, 4 milliards d’humains citadins. Penser à la ville du XXIème revient à penser à une ville durable, capable d’héberger une population de plus en plus importante.
La réflexion doit être pluridisciplinaire et porte sur la gestion des territoires, l’économie du foncier, la péri-urbanité et la densité, et les choix et les stratégies à adopter.
L’université du MNLE Réseau Homme&Nature a donné la parole au travers d’une réunion Skype à Victor Hugo Jijon, responsable d’ONG en Équateur pour apporter aux participants sa vison de l’urbanisme et du développement des villes en Amérique Latine : « 80 % de la population est urbaine – urbanisation de la pauvreté – inégalités sociales très élevées. La notion de ville et de territoire est différente d’un pays à l’autre. Elle est liée à l’histoire. En Équateur, l’histoire est marquée par la colonisation. La ville est une accumulation d’énergie, elles est un bien public, qui est entre autre le fruit de l’imaginaire du citoyen. Ce territoire doit être juste, démocratique et durable!
C’est un territoire civique et naturel. Comment intégrer la culture à la norme urbaine ?
Une conséquence : délinquance touche les populations les plus pauvres. Les riches contribuables ne paient pas d’impôts. Le manque à gagner couvrirait les besoins pour l’éducation nationale. Le remboursement de la dette passe avant la satisfaction des besoins des populations (santé, éducation).
La démocratie participative est importante au niveau de l’état mais aussi de la ville. En Équateur, on a l’habitude de la consultation populaire (ex : régie de l’eau). Autre exemple, Une consultation citoyenne est décidée pour remettre en question la décision du gouvernement d’abandonner le projet Yassouni. »