« Certains candidats sont tentés d’entacher le processus électoral (et) les services de la préfecture sont parfaitement au courant », estime le socialiste Benoît Payan.
Dans la dernière ligne droite d’une campagne tendue pour la succession de Jean-Claude Gaudin (LR) à Marseille, des candidats de tout bord (Printemps marseillais, EELV, RN, LREM…) ont dénoncé les risques de fraude autour du scrutin dimanche, certains en appelant au préfet. En ligne de mire la liste LR de vassal.
Dans la dernière ligne droite d’une campagne tendue pour la succession de Jean-Claude Gaudin (LR) à Marseille, des candidats de tout bord ont dénoncé les risques de fraude autour du scrutin dimanche, certains en appelant au préfet.
Reçus jeudi en préfecture, plusieurs candidats du Printemps marseillais – la liste réunissant des partis de gauche et menée par Michèle Rubirola – ont demandé la présence de policiers nationaux « de l’ouverture à la fermeture » dans des bureaux où ils redoutent des fraudes : pressions sur les électeurs à l’entrée, échange d’enveloppes au dépouillement…
Sans quoi « l’Etat prendrait la responsabilité de la fraude électorale », a déclaré l’une des têtes de liste du Printemps marseillais, le socialiste Benoît Payan. « Certains candidats sont tentés d’entacher et d’entraver le processus électoral (et) les services de la préfecture sont parfaitement au courant », a-t-il assuré. Il rappelle que les résultats de certains bureaux avaient été annulés par le passé à Marseille en raison de soupçons de fraude ou parce que des urnes avaient été ouvertes indûment pendant le vote.