L’alimentation durable ne limite pas le champ d’étude aux impacts environnementaux, mais intègre également des aspects sociaux et économiques. L’alimentation durable intègre les dimensions suivantes :
• L’accès à une alimentation de qualité pour tous, au niveau planétaire, c’est à dire à une alimentation diversifiée, saine et équilibrée qui répond aux besoins vitaux et contribue au bien-être et à la santé.
• Le droit à la souveraineté alimentaire, c’est-à-dire le droit des Etats à définir leurs propres politiques et stratégies de production alimentaire durable, et de consommation, sans dumping vis-à-vis des pays tiers.
• Des impacts environnementaux réduits tout au long du cycle de vie, du champ à la fourchette et réduction de l’empreinte écologique des modes alimentaires ; les méthodes de production doivent permettre une conservation optimale de la fertilité des sols et de la biodiversité, veiller au respect et bien-être des animaux d’élevage et ne pas avoir recours aux organismes génétiquement modifiés.
• La consommation de produits locaux et de saison.
• Le respect des droits sociaux et humains tout au long des chaînes de production et de distribution.
• Le commerce équitable et un juste prix pour le producteur, au Nord comme au Sud.
• La transparence des pratiques, la visibilité et la traçabilité, l’information des consommateurs.
• Le maintien et le développement d’entreprises paysannes et artisanales locales, de circuits courts et le développement de relations de confiance entre producteurs et consommateurs.
• La diffusion et l’échange des cultures culinaires, la transmission des savoirs traditionnels et la promotion de la créativité, la découverte des goûts et des saveurs.
• La création de liens sociaux et conviviaux par la nourriture.