9 mois près l’élection d’Emmanuel Macron, les plus fortunés n’ont pas attendu bien longtemps leur retour sur investissement. Faire passer les nantis en premier, telle est la logique du « Président des riches ». Mais après ? Où en sont les promesses sur l’emploi, le pouvoir d’achat, le cadre de vie, la santé… ? Ces engagements-là ne sont pas une priorité. Car non contents d’être servis tout de suite, le monde des affaires et ceux qui nous gouvernent demandent encore aux Français, aux communes, de nouvelles mesures « d’économies ». Et pour l’emploi, il faudrait encore attendre des jours meilleurs. Pire, certains d’entre nous seraient des « fainéants », voire des « fraudeurs ». Cela suffit ! Les vieilles recettes économiques, nous n’en voulons plus, nous voulons vraiment du neuf !
La France qui travaille, et notamment la jeunesse, mérite une autre attention que de telles caricatures. Chaque jour, dans les usines, dans les hôpitaux, dans les services publics, dans les bureaux, dans les champs, partout où l’on lui fait confiance, elle contribue à la richesse de notre pays. C’est cette France-là qui doit maintenant prendre la parole, exprimer haut et fort ses attentes, ses espoirs et même ses rêves. L’argent existe pour sortir enfin des politiques d’austérité. Une autre société est possible, tournée vers le bien commun plutôt que le repli individualiste et la mise en concurrence. Un monde plus juste, respectueux de l’environnement, ouvert sur les autres, tolérant, équitable. Un monde qui reprend le pouvoir à la finance pour mettre l’être humain au coeur de tous ses choix.
Le peuple a des espérances. Celui des Hauts-de-France propose de les porter jusqu’à Paris, jusqu’à l’Élysée, le 9 juin 2018 en partant du Nord Pas de Calais, et en passant par la Picardie. Nous voulons enfin être entendus,