Aucune similitude avec notre actualité, à un effondrement prêt !
Il y a un an, le 5 novembre, s’écroulaient les n°63 et 65 de la Rue d’Aubagne emportant 8 personnes. Depuis des milliers de personnes ont été évacuées/délogées. Avec 13% de logements indignes, ce sont environ 100 000 Marseillais qui vivent dans des conditions potentiellement dangereuses pour la santé ou la sécurité. Où en sommes-nous un an après ?
Nous avons eu le témoignage d’une délogée de la Belle de Mai qui a mis en lumière les similitudes de ce film réalisé en 1963 avec les politiques publiques de nos jours.
Comme à la rue d’Aubagne tout démarre par l’effondrement d’immeubles.
L’attractivité financière de l’immobilier, la spéculation et l’exclusion des pauvres pour dégager du foncier à bâtir traversent l’histoire de nos cités. La réalité dépasse la fiction. Le film exprime le cynisme et les collusions entre acteurs économiques et les majorités libérales.
Dans le débat la place des politiques Nationales, des Gouvernements et des fonctionnaires a été un moment fort des échanges de la soirée.
La plus part des participant à cette soirée participeront aux manifestations qui s’organisent » un an après le 5 novembre 2018″ toute la semaine.