« Une très grande victoire ». A Gémenos (Bouches-du-Rhône), sur le site de l’usine de thé de la société Fralib, où les salariés licenciés mènent depuis plus de deux ans un combat contre la fermeture, l’annonce de l’annulation du plan social par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, jeudi 28 février, a été saluée comme il se doit. « C’est la démonstration que la lutte paie », a souligné l’intersyndicale CGT-CGC.
Le 20 avril 2012, le tribunal de grande instance de Marseille avait débouté le comité d’entreprise de Fralib de sa demande d’annulation du plan. Le CE avait fait appel.
La Cour d’appel a ordonné « les mesures de remise en état qui s’imposent pour faire cesser le trouble manifestement illicite imputable » à Unilever. Ce qui signifie que la multinationale doit réintégrer les salariés.
« Nous verrons ce que décidera Unilever, mais l’usine existe encore, les machines aussi », souligne l’avocat des Fralib. Et 12 délégués, dont le licenciement a été refusé par deux fois par l’inspection du travail en raison de l’absence de motif économique, sont encore salariés de Fralib.