Devant le choc de l’affaire Cahuzac, le Président de la République vient de réagir. Il annonce trois réponses : indépendance de la justice, lutte contre les conflits d’intérêts et interdiction de tout mandat public des élus condamnés.
Ces mesures sont indispensables mais insuffisantes. Cette fois ci, les bonnes intentions ne suffiront pas. Nous veillerons à ce qu’une fois pour toutes, les lois adoptées aillent au fond des problèmes posés et disposent des moyens de leur application.
Tout nouveau manquement à l’engagement pris devant les français sera inacceptable. Il faut aller au bout de l’assainissement de la vie publique. Cela n’a que trop duré. Les moyens de la lutte contre l’évasion fiscale et les fraudes doivent être renforcés. Les conflits d’intérêts entre les puissances de l’argent et les pouvoirs politiques doivent être attaqués à la racine.
C’est seulement ainsi que l’on empêchera le « tous pourris » de prospérer et d’empoisonner la vie politique, en salissant l’engagement désintéressé de milliers de militants et d’élus portés par le sens de l’intérêt général.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF