« C’est dans le gouvernement républicain que l’on a besoin de puissance de l’éducation. »
DE l’esprit des lois Montesquieu*, 1748.
Le Parti communiste français (PCF) a dénoncé lundi le « cynisme » dans « l’exercice de communication auquel se livre le gouvernement » alors que Jean-Marc Ayrault devait s’afficher d’ici mardi avec des enfants à Matignon puis avec des ouvriers sur le thème de la pénibilité au travail.
« Il y a une part de cynisme dans l’exercice de communication auquel se livre le gouvernement. On ne peut effectivement pas servir d’une main une collation dans les jardins de Matignon à des gamins privés de vacances et de l’autre poursuivre une politique régressive de baisse des dépenses publiques utiles aux familles », écrit dans un communiqué Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.
*Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, connu sous le nom de Montesquieu, est un penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières, né le 18 janvier 1689 à La Brède (Guyenne, à côté de Bordeaux) et mort le 10 février 1755 à Paris.
Jeune homme passionné par les sciences et à l’aise avec l’esprit de la Régence, Montesquieu publie anonymement Lettres persanes (1721), un roman épistolaire qui fait la satire amusée de la société française vue par des Persans exotiques. Il voyage ensuite en Europe et séjourne un an en Angleterre où il observe la monarchie constitutionnelle et parlementaire qui a remplacé la monarchie autocratique. De retour dans son château de La Brède au sud de Bordeaux, il se consacre à ses grands ouvrages qui associent histoire et philosophie politique : Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) et De l’esprit des lois (1748) dans lequel il développe sa réflexion sur la répartition des fonctions de l’État entre ses différentes composantes, appelée postérieurement « principe de séparation des pouvoirs ».
Montesquieu, avec entre autres John Locke, est l’un des penseurs de l’organisation politique et sociale sur lesquels les sociétés modernes et politiquement libérales s’appuient. Ses conceptions – notamment en matière de séparation des pouvoirs– ont contribué à définir le principe des démocraties occidentales.