La première édition se tiendra à Marseille en novembre 2017.
L’idée d’un forum annuel a été retenue. De quoi s’agit-il?
C’est un projet très enthousiasmant qui vise à ouvrir un nouvel espace politique à l’échelle européenne. Inspirée du Forum de Sao Paulo, notre ambition est de regrouper un panel très large de partis de gauche, d’organisations syndicales et sociales, d’ONG, d’intellectuels, de mouvements citoyens de toute l’Europe, pour débattre, dégager des idées-forces, des actions communes visant l’émergence du « front commun des forces de progrès » évoqué plus haut. Il s’agit d’envoyer un signal, un espoir, à toutes celles et à tous ceux qui luttent, de travailler des convergences et des complémentarités entre des forces qui évoluent dans des secteurs différents, dans des pays différents, et qui aujourd’hui butent sur leurs limites bien qu’elles aient, au fond, une certaine visée commune : le progrès social, écologique et démocratique. Ce que nous proposons, c’est que, face aux dangers de la période, nous nous mettions « en tas », libérions notre créativité, concrétisions nos solidarités.
Sur la forme, tout est encore à définir. Le Forum européen des alternatives tenu à Paris en mai 2015 était une première expérimentation, plus « événementielle ». Aujourd’hui, nous souhaitons une construction pérenne, qui permette une continuité du travail de convergence et ouvre la possibilité de campagnes, d’actions communes. Chaque année, un nouveau pays pourrait accueillir le forum. La première édition se tiendra à Marseille en novembre 2017.