L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé fin mars une nouvelle augmentation record de la température terrestre pour l’année 2016. Plus 1,1°C par rapport à l’époque industrielle, battant le record de 2015.
On a constaté des sécheresses persistantes en Afrique australe (18 millions de personnes en état d’urgence alimentaire). A l’opposé, la Chine a connu de très nombreuses précipitations et des crues d’ampleur exceptionnelle. La banquise de l’Arctique est une fois de plus atteinte et le niveau des mers en hausse.
C’est dans ce moment planétaire préoccupant que le président Trump a décidé, à l’appui des délires du climato-sceptique Scott Pruitt, nouvellement nommé directeur de l’Agence de protection de l’environnement américaine, de réhabiliter toutes les énergies fossiles. Il s’agit d’un véritable camouflet de la première puissance économique à l’Accord de Paris. Vladimir Poutine, lui, se place sur un terrain de concurrence déclarant qu’il est impossible d’empêcher le phénomène et qu’il faut s’y adapter. Des déclarations en contradiction totale avec ses propos lors de la COP 21.
En France, la stratégie nationale bas carbone tourne au ralenti et nous accumulons du retard sur l’objectif de réduction par quatre, d’ici 2050, des émissions de gaz à effet de serre.
L’ambiance climatique mondiale est donc très inquiétante. Le caractère non contraignant de l’Accord de Paris – que nous avons dénoncé – prend ici tout sa signification. Le PCF appelle les citoyennes et les citoyens à se mobiliser pour rappeler les chefs d’État à la raison et à leurs engagements. C’est une des priorités de l’engagement des communistes pour une nouvelle majorité de gauche sociale, démocratique et écologique.