L’honneur de partager ce moment commémoratif avec Michel Caccioti : Avec Audrey Garino, dirigeante communiste du 1er secteur, nous avons participé à la cérémonie du centenaire de l’armistice de la 1er guerre mondiale dans le 7e avant de rejoindre porte d’Aix dans le 1er arrondissement la cérémonie officielle de la ville sous la présidence du Préfet.
Dans le 7em, seul l’Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC*) à mis la Paix au cœur de son travail de mémoire.
Michel Cacciotti, c’est toute une vie d’engagements. Entré à 16 ans dans la Résistance au sein des Francs-Tireurs Partisans (FTP), il n’a cessé d’agir ensuite contre l’injustice et les inégalités, pour les libertés et un avenir meilleur.
* L’ARAC fut fondée en novembre 1917, durant la Première Guerre mondiale, par Raymond Lefebvre, Henri Barbusse (son premier président) et des proches (dont Georges Bruyère, Paul Vaillant-Couturier, Boris Souvarine…), anciens combattants de la Première Guerre mondiale et souvent militants de la SFIO et de la SFIC .
Ils lui fixèrent quatre principaux objectifs :
- obtenir, puis défendre et étendre les droits à réparation des anciens combattants et victimes de guerre ;
- rassembler les hommes et les femmes dans l’action contre la guerre, pour la paix et la solidarité entre les peuples ;
- cultiver la mémoire de l’histoire dans un esprit de vérité.
- promouvoir les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité et lutter contre le colonialisme et le fascisme.
Dans l’entre-deux-guerres, l’Arac était la grande organisation d’anciens combattants de gauche (proche du Parti communiste), tandis que beaucoup d’autres organisations (telle l’Union nationale des combattants) étaient (du moins en ce qui concerne leurs dirigeants), attirées par un certain nationalisme voire un activisme nationaliste. Néanmoins, le 6 février 1934, l’Arac a appelé à manifester place de la Concorde, avec les autres associations d’anciens combattants.
Le journal de l’ARAC, « Journal Le Réveil des combattants [archive]« , ressort en octobre 1945 (n°1).
Après la Seconde Guerre mondiale, son siège se trouve 45 rue du Faubourg-Montmartre (9e arrondissement de Paris).