En deux ans, 260.000 personnes vont perdre leur emploi et voir leur situation précaire se dégrader encore. Cette décision est également catastrophique pour des milliers d’associations et de services publics dans les collectivités qui auront des difficultés très importantes à remplir leurs missions.
Le PCF soutient les propositions portées par les associations et exigent avec elles en premier lieu un moratoire sur la suppression des emplois aidés. En outre, ce type de contrat précaire n’est plus supportable tant pour les personnes que pour la qualité des missions essentielles aux populations assurées dans les territoires. Ils doivent être non pas supprimés mais transformés en emplois pérennes, statutaires concernant les missions de service public, et correctement rémunérés.
Si on totalise contrats aidés, CDD, intérimaires, temps partiels subis, ce sont 4 millions de personnes qui sont touchées en France par les emplois précaires. Les ordonnances » travail XXL » que nous combattons aux cotés des salarié-es et des syndicats, ainsi que les projets gouvernementaux de réforme de l’assurance chômage et de la formation professionnelle risquent d’aggraver encore cette situation. Le PCF demande au gouvernement l’ouverture d’un débat national sur la sécurisation de l’emploi et de la formation et réaffirme ses propositions en la matière qui ont fait l’objet d’une proposition de loi pour une sécurité de l’emploi et de la formation. Pour faire converger les mobilisations et les propositions pour un nouveau progrès social, il propose aux élu-e-s, aux associations, à toutes les forces engagées dans le mouvement social actuel de construire ensemble des États Généraux du progrès social le 3 février prochain.