Au menu du premier conseil des ministres de la nouvelle année les réponses à ces deux problématiques seront les marqueurs d’une volonté de rupture avec le libéralisme productiviste qui domine l’économie mondiale ou la poursuite d’un habillage en vert de la réalité sans changer les règles qui favorisent la spéculation et le pillage des ressources naturelles.
Le débat public qui va s’ouvrir sur la « transition écologique » doit devenir populaire avec une large participation citoyenne et celui sur le Schéma National des infrastructures devra sortir du cercle des initiés et techniciens pour imposer les financements nécessaires aux développements des transports collectifs pour sortir du tout camions et voitures individuelles.
- Environnement
Concernant la « stratégie d’investissements à l’horizon 2020 », second volet du chapitre consacré à l’« avenir » dans la feuille de route du gouvernement, le premier ministre a confirmé le calendrier de la « transition écologique » : poursuite du débat sur l’énergie et élaboration d’une loi-cadre sur la biodiversité au premier semestre, et organisation d’« états généraux sur la modernisation du droit de l’environnement » en mai.
- Transport
Enfin, le premier ministre a annoncé qu’il allait proposer un « nouveau calendrier de réalisation du réseau des transports du Grand Paris« , alors que de nombreux élus d’Ile-de-France se sont inquiétés, en décembre, du financement et des délais de réalisation du projet. « Le schéma national des infrastructures de transports, (SNIT) qui sera revu ce semestre, fixera le nouveau calendrier de réalisation des grands projet », a-t-il déclaré.