Les parents et élèves de l’école Freinet Bonneveine 2 (8e) occupent l’école depuis ce jeudi 4 juillet à 16h30 en attendant que la mairie leur confirme l’acceptation de toutes les dérogations demandées par les parents qui en ont fait le souhait.
Cette école publique, a pédagogie alternative Freinet, ne fonctionne que sur dérogation, « or elles ont toutes été refusées à ce jour » indiquent les parents. « M.Innocenti, IEN adjoint au Dasen, a annoncé qu’aucune classe ne serait fermée et a demandé à Madame Casanova, responsable de la Vie scolaire à la mairie de Marseille, d’accorder ces dérogations mais rien n’assure que ce sera fait ».
La direction de l’école Freinet a quitté l’école vers 18h et les parents ont planté la tente « en attendant que la mairie réagisse ».
Trois jours et deux nuits sur place. Ils sont inquiets pour la survie de leur école et le font savoir depuis mardi. Une quarantaine de parents d’élèves se relaient depuis mardi sous des tentes dans la cour de l’école Bonneveine qu’ils occupent dans le 8e arrondissement de Marseille. Cette école primaire qui accueillait à la dernière rentrée 155 élèves est l’une des trois écoles primaires de la ville à appliquer la pédagogie Freinet. Pour la rentrée 2013-2014, les dérogations pour motif pédagoqique n’ont pas été accordées aux parents désireux d’inscrire leur enfant dans l’école bien que n’habitant pas dans le périmètre de la carte scolaire.
la fin des dérogations
Mais pour remplir ses classes l’école recrute bien au-delà de son quartier, l’établissement hors sectorisation bénéficie de dérogations depuis 43 ans. Ce qui lui permet d’accueillir des enfants de quatre arrondissements, le 6e, 7e, 8 e et 9e.
Nouveauté à Marseille, pour la première fois, cette année, ce ne sont plus les directeurs d’écoles qui s’occupent des inscriptions, mais la mairie qui centralise l’ensemble des demandes pour toutes les écoles de la cité.
Du coup, dans le dossier de l’école Bonneveine, l’inspection académique et la mairie se renvoient la responsabilité de la décision. Les parents d’élèves qui se mobilisent pour le maintien de cette école ont donc décidé de ne pas partir en vacances et de se relayer pour occuper les lieux jusqu’à obtention des dérogations pour leurs enfants.
Karine Salmon-Legagneur et Franck Messin, parents d’élèves nous ont livré leur incompréhension face à cette situation.
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