Extrait du travail de : Vincent VESCHAMBRE, Université d’Angers
« La ville est chargée de signes, de symboles, de marques — formes architecturales, vitrines, publicités, logos, signes religieux, graffitis… — qui expriment le pouvoir et l’idéologie des élites, mais aussi les formes de contestation. Le pouvoir politique marque tout particulièrement l’espace urbain de son empreinte, afin d’accréditer symboliquement son contrôle du territoire. Et lorsque le pouvoir est mis en jeu, les candidats en présence cherchent à occuper le terrain, non seulement pour convaincre les électeurs, mais également pour affirmer leur présence dans la ville.
C’est du moins ce que l’on pouvait clairement constater jusqu’à la médiatisation des campagnes électorales. A l’heure de la toute puissance de l’image télévisuelle. »
Apparemment oui !L’affichage garde toute sa valeur : les « Mercenaires »* de la droite et de l’extrême droite tentent d’effacer des panneaux électoraux la moindre présence du front de Gauche.
Ils ont du mal car la culture des militants communistes est passée chez les jeunes militants qui avec « Fair-play » occupent l’espace d’expression démocratique que représentent les panneaux électoraux.
*Mercenaire : « Un mercenaire est un combattant de métier qui est recruté moyennant finance par un État, une entreprise, un mouvement politique ou toute autre organisation légale ou non. »