Le Groupe confédéral de la Gauche Unitaire Européenne-Gauche Verte Nordique, plus connu sous l’acronyme GUE/NGL, est né en en juillet 1994 sous le nom de GUE.
Il devient GUE/NGL en janvier 1995 suite à l’entrée dans l’UE de la Suède et de la Finlande et donc des partis de la gauche verte nordique (North Green Left) dans la GUE. Il regroupe, pour cette mandature, 35 députés issus des partis de l’autre gauche européenne de 12 pays. Vous trouverez dans cette rubrique des déclarations et des communiqués de mes camarades.
Voir les déclarations et communiqués…
La déclaration constitutionnelle
Le groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne est le rassemblement des différentes composantes politiques du groupe, chacune d’elles conservant son identité propre et s’engageant à respecter les positions des uns et des autres.
Le groupe est disposé à accueillir d’autres forces politiques et d’autres députés à titre individuel pour autant qu’ils souscrivent aux lignes du programme commun développé ci-après.
Par-delà les différentes approches de ses composantes, le groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne est profondément attaché à la construction européenne encore que d’un type différent de celle actuellement en place: une construction basée sur des institutions pleinement démocratiques et s’engageant prioritairement à mettre sur pied un nouveau modèle de développement soutenable propre à résoudre le problème le plus grave auquel nous sommes confrontés actuellement – taux de chômage énorme et croissant -, à préserver l’écosystème, à créer un espace social commun qui offrirait des droits égaux au plus haut niveau à tous les citoyens et satisferait aux besoins de ceux que la misère de leur pays d’origine (misère dans laquelle l’Europe a une lourde part de responsabilité) contraint à chercher des moyens de subsistance dans la Communauté; une construction européenne tablant sur une solidarité pleine et entière de nature à faire converger toujours plus les paramètres réels de l’économie de chaque État membre et s’opposant de ce fait aux diktats des pays les plus forts.
En d’autres termes, une Europe différente qui ferait table rase du déficit démocratique tel qu’il est confirmé par le traité de Maastricht et des politiques monétaristes et néolibérales qui l’accompagnent. C’est pourquoi le groupe s’engage en priorité, par une nouvelle élaboration politique et sa mise en oeuvre concrète, à promouvoir une très large consultation populaire et à convoquer une seconde conférence des parlements nationaux de l’Union et du Parlement européen en utilisant les possibilités offertes par le processus de révision du traité; nous serions ainsi prêts à relever le défi de 1996. Le contenu actuel des traités devra être modifié afin de mettre sur les rails une Europe capable de bâtir des relations de coopération nouvelles et équitables avec les autres régions du monde, notamment européennes, ainsi qu’avec les différents pays qui les composent et les ensembles que ceux-ci souhaitent constituer et ce, en veillant à ne pas altérer leur développement autonome propre en le pliant au nôtre et à ne pas faire de ces ensembles des zones de dumping social et économique.
Soucieuse d’approfondir ses liens de solidarité et de coopération avec les autres pays européens, l’Union doit s’engager à renforcer la CSCE et à la doter d’instruments propres à résoudre les problèmes de sécurité commune par le démantèlement de structures telles l’OTAN et l’UEO, qui sont autant de reliquats de la politique des blocs héritée de la guerre froide. Des instruments militaires ne sauraient être le garant d’une paix solide; celle-ci passe par la mondialisation de la démocratie pleine et entière et notamment par une diminution de l’énorme fossé qui sépare le « centre » de la terre de sa « périphérie », première cause de l’instabilité, des comportements présomptueux, des migrations douloureuses, du racisme et de la xénophobie. Il importe à cet effet que l’Union européenne corrige son eurocentrisme et son modèle de développement actuel, lequel ne saurait qu’accroître les disparités et provoquer des risques écologiques, sociaux et politiques graves, et mette en oeuvre, dans toutes les enceintes internationales, une politique prônant une révision de toutes les institutions mondiales, financières et politiques, datant des années 50 et devenues dans l’intervalle des symboles inappropriés, partiaux et non représentatifs des peuples de la terre. Et tout ceci au nom d’une philosophie qui privilégie l’ajustement réciproque des compatibilités de chacun et non plus comme auparavant, un ajustement du sud au nord.
Le groupe s’engage à s’inspirer de ces grandes lignes pour élaborer son programme de travail pour la prochaine législature.
Bruxelles, le 14 juillet 1994
Voici les partis dont sont issus les député-e-s du groupe:
Allemagne: Die Linke (http://www.die-linke.de)
Chypre: AKEL (http://www.akel.org.cy)
Danemark: Folkebevaegelsen mod EU (http://folkebevaegelsen.dk )
Espagne: Izquierda Unida (http://www.izquierda-unida.es)
France: Parti Communiste Francais (http://www.pcf.fr) – Parti de Gauche (http://www.lepartidegauche.fr) – Parti Communiste Réunionnais (http://www.temoignages.re/parti-communiste-reunionnais-pcr,083.html)
Grèce: Kommunistiko Komma Elladas (http://www.kke.gr ) – SYRIZA (http://www.syriza.gr)
Irlande: The Socialist Party (http://www.socialistparty.net) – Sinn Féin (http://www.sinnfein.ie)
Lettonie: Politisko partiju apvienība « Saskaņas centrs » (http://www.saskanascentrs.lv)
Pays-Bas: Socialistische Partij (http://www.sp.nl/europa)
Portugal: Bloco de Esquerda (http://www.esquerda.net) – Partido Comunista Português (http://www.pcp.pt)
République tchèque: Komunistická strana Cech a Moravy (http://www.kscm.cz)
Suède: VänsterPartiet (http://www.vansterpartiet.se)
Visitez le site web de la GUE/NGL: http://www.guengl.eu
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