Suite au drame de la rue d’Aubagne, nous devons faire face, aujourd’hui, à des dégâts collatéraux qui touchent tous les citoyens de notre territoire (habitants, commerçants, propriétaires occupants ou non, locataires, associations, etc.) évacués sur la base d’un principe de précaution mais qui, aujourd’hui, s’apparente à une évacuation définitive du quartier de Noailles en particulier.
Je vous demande instamment – avec mes camarades Jean-Marc Coppola et Valérie Diamanti, élus au Conseil Municipal, et Marc Poggiale, élu au Conseil de la Métropole – de prononcer l’exonération de la taxe des enseignes, reçue le 6 novembre 2018, par les commerçants et les artisans, pour 2018, mais aussi d’engager l’exonération des taxes d’habitations et foncières 2019 pour l’ensemble des habitants et commerçants du quartier de Noailles, et pour tous les Marseillais évacués de leurs commerces ou logements sur l’ensemble de la ville qui se trouvent aujourd’hui démunis pour un temps indéterminé.
Nous vous demandons de soutenir par une subvention exceptionnelle et forfaitaire l’ensemble des associations évacués de leur siège social sur le territoire de la ville et d’engager un FISAC spécifique pour les acteurs économiques.
Nous demandons la même attention pour les commerçants et artisans du cours Lieutaud qui se trouvent en grande difficulté.
En espérant que vous inscrirez au Conseil Municipal de décembre 2018 ces mesures dans l’ordre du jour du conseil. Nous avons également demandé un Conseil Municipal extraordinaire sur le logement et l’habitat à Marseille. Dans cette logique, nous soutenons l’idée de réquisition des logements vacants pour y reloger les personnes en difficultés qu’elles soient locataires ou propriétaires occupants. Les pieds d’immeubles appartenant à la collectivité devraient pouvoir accueillir les commerçants ou associations en rupture d’activités car victimes d’une situation qui n’est pas de leur fait.
Nous demandons la transmission des expertises avec une publication des conclusions et un calendrier de réintégrations des habitants dans leurs logements ou commerces avec des préconisations si elles s’avèrent nécessaires. Les habitants souhaitent revenir dans leur quartier !
Christian Pellicani
Conseiller du 1er Secteur
Conseiller Métropolitain