La polémique qui traverse la classe politique et même la Gauche pose plusieurs questions :
– Le FN est-il banalisé au point de le laisser passer, de ne plus lui barrer la route ?
– Dans un Duel UMP/FN vote-on à Droite ou votons-nous pour éliminer les germes du fascisme ripoliné à la sauce « Marine »?
– En politique ne doit-on plus avoir de principes ?
En janvier 1933, un événement d’une portée historique mondiale est venu frapper la « civilisation » : l’arrivée d’Hitler au pouvoir par les urnes et l’instauration du régime nazi en Allemagne. Par les urnes et le vote, le capitalisme Allemand a laissé faire, plutôt favorisé ce qui deviendra une catastrophe humaine, sociale, économique et politique.
Le parti de jean Marie et Marine porte en son sein les germes d’un projet politique nocif qui reprend les mêmes thématiques : l’insécurité, la xénophobie, un nationalisme anti social…
Serions-nous passés d’un anti Lepen virulent, sans concession à une posture de spectateur laissant à d’autres le soin de régler le problème ?
Petit Fils d’antifasciste Italien, je ne pourrai jamais rester indifférent et laisser élire sans réagir un candidat FN !
Alors, la question du second tour ne se résume pas à voter pour un candidat UMP, avec une quelconque illusion sur le Sarkozy me ou la Droite, mais d’utiliser le bulletin de vote comme une arme Antifasciste pour renvoyé dans les placards de l’histoire les Lepen et consort !
La droite reste la droite, mais parmi ses électeurs on trouve des républicains dont les grands parents on mené le même combat anti fasciste pendant l’occupation.
Anéantir l’idée de « Front Républicain » c’est le meilleur moyen de renforcer la fraction de la droite qui comme Berlusconi en Italie cultive et renforce l’extrême droite.
En politique il y a de bons reflexes républicains et des principes !
Le désistement au second pour le candidat de gauche arrivée en tête au premier est une règle qui a construit un socle de valeur permettant à la gauche de gagner aussi bien dans des échéances locales que nationales.
Le jeu d’ »Europe écologie et les verts » et de certains militants socialistes qui visent manifestement à gagner coût que coût ouvre la boite de Pandore de l’échec.
La formule « laissons la droite choisir sa gauche » de Cécile Duflot cache mal la volonté de recomposition électorale qui est exprimé diversement par l’ensemble des sociaux libéraux ou par l’écologie libérale.
Au premier tour des cantonales la campagne et les résultats du FRONT de GAUCHE, deuxième force à GAUCHE, laisse un gout d’amertume dans la bouche de tous les fossoyeurs du PCF et de la gauche alternative.
Au deuxième tour renforçons la gauche et éliminons le FN !