Le Tribunal de Grande Instance a rendu son jugement .
Il a débouté le Comité d’entreprise de ses demandes d’annulation de la procédure d’information et de consultation et du Plan de Sauvegarde de l’Emploi.
Cette décision est critiquable dans la mesure où elle n’apporte pas de réponse précise aux critiques fondées que nous avons formulées. Nous continuons de penser que la procédure d’information et de consultation du Comité d’Entreprise n’est pas une simple formalité et que les représentants des salariés doivent disposer d’informations précises leur permettant de se prononcer valablement et en toute connaissance de cause.
Nous avons donc d’ores et déjà décidé de faire appel de cette décision.
Cette décision ne constitue, en rien, un démenti aux affirmations des organisations syndicales quant à la rentabilité, et à l’efficacité économique de notre site.
Elle n’entrave pas non plus la poursuite de notre lutte et notre détermination pour le maintien de l’activité industrielle et la préservation de nos emplois.
L’action juridique n’est qu’un volet de notre lutte et un moyen de plus pour imposer le maintien d’une activité industrielle sur le site et des emplois.
Une autre partie de notre activité consiste à démontrer, de manière irréfutable, que la décision d’UNILEVER de fermer notre site est un véritable scandale, que les conditions existent pour poursuivre une activité, et maintenir l’emploi pour les 180 familles.
Nous avons, pour cela, avec le soutien des collectivités territoriales, initié une étude économique sur une solution alternatif afin d’évaluer précisément les conditions de sa rentabilité.
Un rapport d’étape a été remis par l’expert chargé de cette étude et sur lequel nous souhaitons pouvoir, avec les collectivités territoriales engagées à nos cotés, communiquer par voix de presse dès le début de la semaine prochaine.
Ce matin, par une note, la direction de Fralib a invité les salariés à prendre « sereinement » leurs vacances pendant les 3 semaines à venir.
En assemblée générale, avec une grande majorité des salariés nous avons décidé de rester vigilants et mobilisés.
Nous avons pris les dispositions d’organisation afin de mettre « notre » usine sous surveillance.
Nous ne sommes pas dupes s’agissant des buts recherchés par la direction à travers cette communication et visant à nous éloigner du site, et à altérer notre vigilance et notre détermination.