Présentation des chefs de file du Front de Gauche
Après nos 8 priorités pour répondre aux préoccupations des Marseillaises et des Marseillais, nous voici réunis pour présenter les 8 animatrices et animateurs des listes de Secteur de Marseille.
4 femmes et 4 hommes en tête des listes pour les municipales qui vont se tenir dans 70 jours.
Nous avons choisi cette esplanade publique pour symboliser :
· Le lien entre la méditerranée et la culture
· Le lien entre le Port et la Ville
· Et surtout la nécessité de restituer l’espace public aux Marseillaises et aux Marseillais qui se sont réapproprié ce lieu avec enthousiasme
Autant de symboles de Marseille, une ville à la croisée des chemins, et dont le devenir et le destin dépendront de l’implication et de l’intervention de son peuple.
C’est l’objectif que nous nous fixons : créer les conditions pour que les Marseillaises et les Marseillais prennent le pouvoir et décident des politiques qui leur sont utiles.
Utiles afin qu’ils vivent en toute quiétude, dans un cadre de vie de qualité, dans une ville où la solidarité, l’égalité, la justice redeviennent des valeurs communes et respectées.
C’est tout le sens de notre engagement.
C’est tout le sens de notre liste, de nos listes de rassemblement.
C’est tout le sens de la pratique politique sur laquelle nous nous engageons pour gérer Marseille dans moins de 3 mois.
En ce début d’année, propice aux vœux que je vous formule les plus…tout ce que vous voudrez, nous choisissons de forcer le destin et de ne pas attendre que certains le décident d’en haut à notre place.
En haut, je parle du Président de la République et du gouvernement, qui en assumant des choix libéraux, tournent le dos aux valeurs et aux idéaux de gauche et accroissent le fatalisme et le renoncement.
· Hausse de la TVA, l’impôt le plus injuste
· Restriction des dépenses publiques
· Cadeaux au Medef qui se dit satisfait par la chasse au coût du travail
· Austérité pour les Français
· Loi sur le travail du dimanche (alors qu’à Marseille 95% des commerçants y sont opposés)
· Libéralisation sur les rails et sur les mers, comme on le voit avec la posture du gouvernement sur la SNCM
Ces décisions sont-elles de nature à lutter contre les inégalités, contre la pauvreté et la précarité qui minent la vie de nombreuses familles à Marseille ?
Non ! Elles vont même l’aggraver.
Est-ce cela la bienveillance du Premier ministre et du gouvernement à l’égard des Marseillais, comme ils sont si souvent venus le dire en multipliant les effets d’annonce ?
Comment accepter et combien de temps allons-nous accepter de vivre toujours plus mal dans des logements insalubres, dans une insécurité de vie au quotidien, avec une incertitude pour l’avenir et l’avenir de nos enfants ?
Comment accepter et combien de temps allons-nous accepter de vivre dans la violence, dont la première est celle des inégalités ?
Comment accepter et combien de temps allons-nous accepter des licenciements, des fermetures d’entreprises et particulièrement la situation faite aux personnels de la SNCM ?
Un véritable scandale, dont la responsabilité revient pleinement au gouvernement, revenu sur ses propres engagements qui prévoyaient un plan industriel de développement de la filière maritime, du SP de continuité territoriale, et des coopérations avec le Maghreb.
Des milliers de familles sont dans l’attente avec une épée de Damoclès au-dessus de leur tête.
Des salariés responsables qui apportent des solutions concrètes et crédibles dont la mise en œuvre ne dépend que du courage politique de ceux à qui le peuple a confié des responsabilités.
Ils sont pourtant volontaires et réactifs quand il s’agit de répondre aux revendications du Medef au détriment des travailleurs, mais au détriment aussi des artisans, des commerçants, des petites et moyennes entreprises.
Ils l’ont le courage de privilégier les plus riches qui débutent cette année avec encore plus de profits que les précédentes.
La confiance dans la politique ne peut que s’effriter devant de telles pratiques. Mais nous ne comptons pas rester les bras croisés ni devant cette politique ni devant ce délitement de la démocratie représentative.
Face à cela, nous voulons redonner du sens au militantisme, à l’engagement. Nous proposons l’offensive pour le changement à Marseille en montrant qu’il est POSSIBLE de choisir une autre voie, en invitant les citoyennes et les citoyens à créer ce changement.
Nous les invitons à construire un ESPOIR en partant de leurs préoccupations, en rassemblant les bonnes volontés dans leurs différences, comme nous retrouvons dans la diversité de nos listes.
Nous les invitons à une insurrection citoyenne pour créer un rapport de forces afin qu’à Marseille des solutions émergent pour l’emploi, les déplacements, la sécurité, l’école, les services publics, la citoyenneté, la démocratie et sortir de tout ce qui gangrène la ville et stigmatise ses habitants.
Présentation des têtes de listes
1. Christian Pellicani, conseiller municipal communiste, chef de file dans le 1er secteur (1/7) où il est élu, connu comme le loup blanc et reconnu pour son travail de proximité et sa connaissance du terrain. On peut dire que c’est le père des batobus, ces navettes maritimes qui ont connu au énorme succès et que nous pérenniserons et démultiplierons. C’est aussi à son initiative qu’ont été dénoncées des pratiques illégales dans le dossier de l’Hôtel-Dieu, offert à l’hôtellerie de luxe sur le dos des Marseillais !
2. Marie Batoux, dirigeante nationale du Parti de gauche, chef de file dans le 2ème secteur (2/3). Nous faisons le choix de la jeunesse, de l’audace, du renouvellement, dans ce secteur où l’on trouve le Grand port maritime, Euromediterranée mais aussi les quartiers les plus pauvres de France. Avec Marie, nous allons redonner confiance et espoir, sans concession au clientélisme et à la finance.
3. Isabelle Pasquet, sénatrice, est notre chef de file dans le 3ème secteur (4/5), face à Bruno Gilles et disputera à la ministre Carlotti l’alternative de gauche. Sa détermination et sa pugnacité au Sénat sur des dossiers emblématiques comme les retraites, la famille, le handicap ou encore le budget de la Sécurité sociale sont un atout majeur dans ce secteur où vivent de nombreux salariés, notamment des services publics. Cheminote, syndicaliste, offensive et humble, Isabelle est avant tout une militante et illustre notre conception de l’élu d’aujourd’hui.
4. Une femme encore et une femme d’expérience. Marie-Françoise Palloix est notre chef de file dans le 4ème secteur (6/8), fief de Jean-Claude Gaudin et de son dauphin Yves Moraine. Retraitée des impôts, Marie-Françoise est élue à la Communauté urbaine. Rare élue qui a mené la bataille pour l’emploi et l’industrie au côté des Legré-Mante, elle s’investit notamment pour la préservation de notre littoral et de notre patrimoine naturel, en défendant notamment un Parc national des Calanques qui respecte les activités humaines.
5. Jean-Marc Cavagnara, salarié et syndicaliste à Pôle emploi, responsable du Parti de gauche, ancien dirigeant national syndical à l’Unedic, portera nos couleurs dans le 5ème secteur (9/10). Très actif dans la lutte contre le travail dominical à Plan-de-Campagne, Jean-Marc a déjà accepté deux fois d’être candidat du Front de gauche, aux dernières cantonales et dernières législatives.
6. Sandrine Cartier est issue du mouvement social, membre d’aucun parti. Mettant en accord nos paroles et nos actes, nous lui confions la mission de représenter le Front de gauche dans le 6ème secteur (11/12). Son combat victorieux à l’hôpital privé Beauregard est la preuve que l’implication citoyenne, des salariés, peut stopper la fatalité et donner tort à la pédagogie du renoncement. Nous sommes le seul mouvement à ce jour proposer, en première ligne, des hommes et des femmes qui ne viennent pas du sérail politique.
7. Samy Johsua, universitaire, figure du mouvement anticapitaliste, est notre chef de file dans le 7ème secteur (13/14). Un territoire où le Front national a de sinistres prétentions. Samy, qui a une longue expérience sur ce territoire, va mener une campagne dynamique avec une équipe soudée, représentative de la diversité et de la richesse humaine de ces quartiers.
8. Enfin, je représenterai le Front de gauche dans le 8ème secteur (15/16), où il faut là aussi redonner confiance aux citoyennes et aux citoyens dans l’intégrité de la politique, dans sa capacité à changer les choses en améliorant les conditions de vie. Ces Quartiers Nord sur lesquels j’ai beaucoup appris ces derniers mois et années et qui méritent d’être perçus comme ce qu’ils sont vraiment : une pépinière de créativité, de courage, de motivation, où l’envie de réussite et d’en découdre avec les violences et la pauvreté est très présente.