Gabriel Garcia Marquez n’est plus. Un des pères de la littérature latino-américaine s’en est allé, laissant un continent, et au-delà, des millions de lecteurs à travers le monde, orphelins d’un des plus grands écrivains du XXème siècle. Gabriel Garcia Marquez était un orfèvre des mots, un artisan de la littérature, un maître du roman qui avec « Cent ans de solitude », réussit l’exploit, en un ouvrage, de faire jaillir l’essence même de l’Amérique latine.
Rendre aujourd’hui hommage à « Gabo », c’est essayer avant tout de comprendre l’écrivain, le latino-américain qu’il fut, et lire son œuvre au travers de ses yeux. Gabriel Garcia Marquez était un homme de progrès, un pourfendeur de l’impérialisme qui a si longtemps ravagé l’Amérique latine. Il a traversé l’histoire tumultueuse de ce continent à la fois témoin et acteur de ce XXème siècle si tourmenté pour les peuples latino-américains.
Gabriel Garcia Marquez était un géant, une figure de cette génération d’écrivains fabuleux de Borgès à Amado qu’a offert l’Amérique latine à la littérature mondiale. Il restera la fierté d’un continent, un écrivain universel si passionnément latino-américain.