Depuis hier matin, le site grenoblois de General Electric Alstom hydro France est occupé par ses salarié-es en lutte contre la suppression de 345 postes. Ils ont raison et méritent le soutien le plus large. En défendant leur site de production, un des leaders mondiaux de l’hydroélectricité (première énergie renouvelable en France), ils défendent l’intérêt général.
Lors du rachat de la branche énergie d’Alstom en 2015, General Electrics avait promis de créer 1 000 emplois en France d’ici à 2018. L’entreprise s’apprête au contraire à supprimer la moitié des emplois du site de Grenoble, c’est inacceptable !
L’État peut et doit intervenir. Il joue un rôle clé dans la joint-venture GE/ALSTOM Renouvelable, et peut, avant le 17 Octobre, 2017 exercer l’option d’achat de 20% du capital d’Alstom conformément à l’accord conclu en 2015.
Le silence du gouvernement sur ce dossier est insupportable. Il met en lumière la dangerosité et la fragilité des accords liés aux changements de capitaux dans des filières industrielles indispensables à la réponse aux besoins humains.
La filière hydroélectrique française doit être préservée avec ses emplois, son savoir faire et sa capacité de production. Elle est indispensable à la production électrique comme aux impératifs liés à la transition écologique.
Les députés communistes demandent l’intervention immédiate du gouvernement et l’audition devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale du Président Directeur Général de GE-Hydro France