Le recours engagé contre la ville de Marseille en mars 2010 par des contribuables, l’association Citoyens 13 et des élus communistes, concernant le projet « Hôtel-Dieu », vient d’être validé par la justice.
Le tribunal administratif a en effet suivi les recommandations du rapporteur public et décidé d’annuler deux délibérations du conseil municipal du 14 décembre 2009, considérées comme ayant procuré un avantage indu à l’investisseur privé Axa. En cause, la procédure de cession du bâtiment par la Ville à l’assureur associé au groupe Intercontinental pour transformer le bâtiment historique en hôtel de luxe à l’horizon 2013.
Les plaignants, confortés par un juge, viennent de démontrer que le maire de Marseille et sa majorité UMP gèrent la deuxième ville de France en privilégiant des intérêts privés, dans le plus grand mépris de nos concitoyens et du patrimoine commun.
Si le scandale de l’Hôtel-Dieu n’est pas effacé, les petits arrangements du sénateur maire UMP sont désormais publiquement dénoncés. Le Parti communiste, dans la dynamique de la révolution citoyenne portée par le Front de gauche, a une autre conception de la politique. Ils continueront tout au long de leur mandat et dans la préparation des prochaines échéances électorales, celles de 2012 comme celles de 2014, de défendre la transparence au service de l’intérêt général. C’est le sens du nom donné au programme du Front de gauche pour le pays : l’Humain d’abord.
Marseille, le 18 mars 2012
La fédération du PCF 13
Contact presse
Ludovic Tomas
06.60.71.97.17