Il y a quelque temps déjà, Georges W. BUSH disait : la peine de mort n’a jamais dissuadé un citoyen d’en tuer un autre, elle évite juste qu’il ne recommence. C’est la seule phrase intelligente qu’il n’ait jamais prononcée.
En France, nous avons aboli la peine de mort en 1981, supprimé la à perpétuité, diminué de moitié la peine effectuée en cas de bonne conduite et récemment la Ministre de la Justice a, entre autre, décidé que l’on n’irait plus en prison en dessous d’une peine de cinq ans.
Certains, beaucoup, estiment qu’il s’agit là de laxisme.
Personnellement je pense tout le contraire : si des sanctions exemplaires doivent être prises, l’emprisonnement pour les primo
délinquants ne paraît pas adapté ; en effet, tant que le grand banditisme sévira dans les cités de notre chère Ville les voyous en herbe qui assaillent la population seront accueillis en héros à leur retour, munis de leur badge à la cheville.
L’éradication du grand banditisme passe par plusieurs dispositions et comportements : en premier lieu, il faut que l’Etat, la Police, la Justice soient exemplaires et que les « brebis galeuses » soient très sévèrement condamnées. Ensuite, les enquêtes financières doivent être menées de pair avec les enquêtes judiciaires ; chacun d’entre nous a vu au moins une fois un jeune de vingt ans piloter une voiture à
200000 euros ! Et puis il y a aussi ce que j’appelle les blanchisseries
Institutionnelles … style le Stade Vélodrome : il serait bien de connaître le pourcentage de CB, chèques et d’espèces servant à acquitter le prix de la place ou de l’abonnement. Acheter la « paix sociale » c’est bien mais…
Par ailleurs la Police Nationale et non municipale doit faire son grand retour dans les quartiers avec un nombre de fonctionnaires en très forte augmentation.
Ceci permettra d’une part le retour des commerces, de la Poste etc.…
Et donc de recréer le lien social et l’emploi. A ce sujet je suis totalement opposé à la création de « zones franches » de « ZEP » qui
Constitue, à mes yeux, le renoncement de l’Etat tant sur le plan financier qu’intellectuel dans les quartiers dits défavorisés.
Le serpent se mord la queue, et le niveau scolaire des élèves ne leur permet que très rarement d’accéder à des postes de responsabilités.
Enfin, la ré industrialisation de la Ville extra muros est la condition sine qua non de l’absorption du chômage et donc de la diminution de la délinquance. L’accueil des sociétés proposant des technologies d’avenir est à l’ordre du jour. Contrairement au rêve de J.C.GAUDIN Marseille n’a pas pour vocation de ressembler à Neuilly à l’intérieur et
Cannes au bord de mer !
Certains partis politiques, très gourmands en voix se nourrissent de la tarte à la crème de l’insécurité, ajoutent de la peur à l’inquiétude, et jettent de l’essence sur les braises. Et surtout restent dans un flou artistique, sciemment.
Marseille ne compte pas loin de 900000 habitants dont 250000 issus de l’immigration nord-africaine et il y a entre 2000 et 4000 personnes qui posent vraiment problème. Ce n’est donc pas une situation insurmontable. Rudolph GIULIANI a résolu le problème à New York. Avec fermeté et discernement il a appliqué ce que je viens de développer.
L’espoir me vient de l’anecdote suivante : en 2008 j’avais une alimentation Cours Lieutaud et au début venait le petit Mohammed,
caïd de 8 ans bien connu du quartier Noailles et il me volait quotidiennement des Kinder et autres paquets de galettes.
Au bout de quelque temps je lui ai expliqué avec l’ordinateur dans mon bureau et par l’état des stocks qu’il en avait pris 52 ! Puis je l’ai intéressé à différents domaines ; enfin l’été je l’ai emmené à la Plage du Prado, il a appris à nager.
Dernièrement, il est venu vers moi dans la rue, du haut de ses 13 ans
Et m’a indiqué qu’il avait de très bonnes notes au collège et son français aurait fait pâlir de nombreux hommes politiques…
La lutte contre la délinquance est aussi une affaire de tous.
Franck PINI Citoyen 13