Que les supporter d’Emmanuel Macron ne se trompent pas : les électeurs n’ont pas plébiscité le nouveau président. C’est le rejet de l’extrême droite qui encore une fois amène un libéral au pouvoir. L’instrumentalisations du FN, depuis François Mitterrand, avait pour fonction de mener aux affaires le parti socialiste. Cette fois, la créature a désagrégé son créateur (le PS) et favorisé une repositionne au centre.
Au second tour les électeurs ont renvoyé dans leur cage les dirigeants du FN. Le score de l’extrême droite reste préoccupant et devra faire l’objet de réflexions et d’actions collectives pour en réduire encore l’amplitude.
La gauche de transformation sociale a fait une percé importante au premier tour de la présidentielle Elle doit trouver la force de construire une alternative pour les législatives.
L’union dans la diversité de ses composantes et sensibilités en dépassant toutes les formes de sectarismes et tentatives d’hégémonies : l’enjeu de ces prochains jours !
Christian Pellicani