Le sida tue aujourd’hui encore, que ce soit dans le monde ou en France.
Malgré des avancées certaines (PrEP qui se généralise, meilleure prise en charge et conditions de vie des personnes séropositives, ouverture d’une salle de consommation de drogues à moindre risque à Paris, levée de l’interdiction des soins funéraires pour les décès de personnes séropositives, …), il reste beaucoup à faire.
Les réductions de TVA sur les autotests ne suffisent pas : dans une atmosphère d’austérité écrasante, nous sommes clairement inquiet-es que les recommandations reconnues de santé publique puissent un jour ne plus être accessibles à tou-te-s, notamment à cause des réductions des services de soins et des politiques de prévention. Nous avons de sérieuses inquiétudes sur la capacité de notre système de santé à assurer la recommandation de la Haute Autorité de la Santé d’un dépistage VIH tous les trois mois chez les HSH, surtout dans les localités de plus en plus nombreuses touchées par la désertification médicale.
Les discriminations touchant les personnes séropositives doivent être combattues dans la pratique, notamment concernant les soins funéraires, l’accès aux soins et l’accès aux services de banque et assurance via un droit à l’oubli de l’état de santé.
On doit également mieux prendre en charge les personnes migrantes arrivant sur notre territoire et abonder au budget de la solidarité internationale pour sensibiliser et réduire l’étendue de la maladie.