Le 13 février, l’inspecteur d’académie a présenté sont projet de carte scolaire pour la rentrée de septembre. A Marseille, si les prévisions sont confirmées ce vendredi 24 février à la commission administrative paritaire (CTP), ce seront 159 postes en moins et 61 classes qui fermeront à la rentrée dont 10 dans les quartiers sud de Marseille.
Loin de s’attaquer à l’échec scolaire, la politique éducative actuelle l’organise dans des classes surchargées. Elle exclue une grande partie de la jeunesse du droit à l’éducation dès 3 ans, à la poursuite des études. Elle empêche les enseignants de travailler à la réussite de tous les élèves.
Mercredi 22 février, Bd Charles Nedelec, devant l’inspection académique les enseignants et parents d’élèves ont exprimé ensemble le refus de participer aux choix de fermeture ou de suppressions de postes. Ils demandent des moyens supplémentaires.
A leur côté le matin nous avons fait une nouvelle tentative en rencontrant l’inspecteur académique en fin d’après midi. Nous avons trouvé un professionnel appliquant froidement les mesures du gouvernement essayant de nous convaincre qu’il allait supprimer avec doigté et dans le dialogue les 159 postes.
Circuler, rien à voir, il n’y a pas de moyens supplémentaire ou de volonté de stopper l’hémorragie : l’argument de la perte de 1480 élèves sur l’ensemble de l’académie est mis en avant pour justifier l’injustifiable. En gros 59 postes seraient supprimés pour ces raisons de variation du flux d’élève sur la carte scolaire et 100 postes pour contribuer à l’effort national de réduction des dépenses publiques.
C’est une véritable saignée sans précédent dans les écoles maternelles et primaires de notre pays. La situation devient intolérable, la carte scolaire annoncée est une véritable casse du système éducatif public, alors que les effectifs scolaires restent relativement stables.
Quel avenir pour nos enfants ?