Peut-on qualifier de politique de gauche les reculades actuelles du gouvernement socialiste –Europe-Ecologie les Verts ?
Réduire les pensions et salaires aux moyens de mesures favorables aux patronats et aux marchés financiers ne représentent en aucune manière une politique que l’on peut certifier de Gauche !
Démanteler les services publics dans les domaines de la santé, de l’énergie, de la poste, de l’audiovisuel, des collectivités locales dans le domaine de l’eau, de l’assainissement et du transport représente un recul de civilisation qui porte atteinte aux finances publics et détourne l’impôt au profit des sociétés multinationales et du secteur bancaire !
Poursuivre l’accompagnement de la casse des emplois industriels et de l’agriculture par des plans sociaux condamne notre peuple et la France au sous développement et précipite chaque jours des milliers de nos concitoyens dans la pauvreté et la lisère !
Peut-on qualifier l’action et les politiques du gouvernement de mesures sociales favorable à la transformation de la société pour plus de justice et d’égalité ?
Bien sur que non et pour tant :
Nous sommes confrontés à une duperie permanente ou l’électeur, le citoyen et souvent le travailleur qui est la même personne prend un raccourci au nom du vote utile, de l’efficacité ou de la bonne conscience en votant pour des candidats sociaux démocrates libéraux ou des candidats libéraux emballé dans le drapeau de l’écologiste.
Plus grave, le même électeur prend d’autre raccourci et donne ses suffrages à l’UMP voir avec colère et illusion au FN.
Il faut redonner des points de repères aux salariés actifs ou retraités, aux jeunes et moins jeunes sur la notion de politique de Gauche par la création de deux Labels.
Un Label qualifiant « d’Antisocial » toutes les mesures qui font régresser la société et qui tournent le dos aux acquis et mesures du Conseil National de la Résistance (CNR).*
Mettons un tampon « Antisocial » sur les hommes et les femmes politiques qui portent ces mauvaises politiques mais aussi les responsables syndicaux, patronaux et associatifs qui travaillent contre l’intérêt général.
Un deuxième comme « Certificat d’Authenticité à Gauche » pour toutes les mesures en phase avec le progrès social, économique et culturel inspiré du CNR.
Reprenons le bon vocabulaire à Gauche : augmenter le pouvoir d’achat, produire Français et consommer des produit du terroir, nationaliser ou renationaliser les secteurs économiques clés pour le Pays, garder les Biens Communs de l’humanité dans le service public : l’eau, l’énergie, l’école, la formation, la culture, les transports…
Redonnons du sens et du contenu à la Gauche
Le Front de Gauche doit incarner cette Authenticité à Gauche pour représenter l’espoir et le changement pour le pays !
*CNR :
Le Conseil national de la Résistance (CNR) était l’organe qui dirigea et coordonna les différents mouvements de la Résistance intérieure française, de la presse, des syndicats et des membres de partis politiques hostiles au gouvernement de Vichy à partir de mi-1943.
Adopté le 15 mars 1944 après plusieurs mois de négociations, le programme du Conseil national de la Résistance est très empreint de rénovation sociale et doit beaucoup à l’impulsion de Pierre Villon, représentant le Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France. Ce document comprend deux parties, un « plan d’action immédiate » qui concerne l’action de la Résistance intérieure française à mener dans l’immédiat dans la perspective de la Libération et les « mesures à appliquer dès la Libération du territoire », sorte de programme de gouvernement qui comprend à la fois des mesures ayant trait à l’épuration et des mesures à beaucoup plus long terme comme le rétablissement du suffrage universel, les nationalisations ou la sécurité sociale4.
Parmi les mesures appliquées à la Libération, citons la nationalisation de l’énergie, des assurances et des banques, la création de la Sécurité sociale.[réf. nécessaire] Ces actions ont constitué jusqu’à aujourd’hui une grande partie des acquis sociaux de la seconde partie du XXe siècle.