Samedi 7 décembre la Fédération de la Libre Pensée a organisé une conférence qui a traité des réformes de l’enseignement depuis les lois « Debré « * et celles qui ont successivement renforcé l’enseignement privé « Catholique ».
Cette rencontre, à quelques mois des élections municipales de mars 2014, met en lumière le rôle qui est joué par les municipalités de Droite pour casser l’éducation nationale et favoriser l’enseignement privé (notamment catholique) par l’indigence des moyens affectés à l’école publique. Les parents pour des raisons d’accueil le matin ou d’étude le soir renonce à l’inscription dans le public au profit d’un système privé mieux doté.
*La loi Debré (31 décembre 1959) est une loi française qui porte le nom de Michel Debré, Premier ministre et ministre de l’Éducation nationale.
Elle instaure un système de contrats entre l’État et les écoles privées qui le souhaitent. L’État accorde une aide mais en contre-partie, les programmes doivent être les mêmes que dans l’enseignement public (le catéchisme devient une option). L’inspection devient obligatoire et les enfants ne partageant pas la même religion que l’établissement ne peuvent être refusés. Les enseignants sont rémunérés par l’État selon les mêmes grilles indiciaires. En revanche, leurs retraites dépendent du régime général et de caisses de retraites complémentaires, ce qui induit une différence tant dans la rémunération nette (taux de cotisations plus fort) que dans les droits à retraite (retraites ordinairement nettement plus faibles).