C’est une « crise majeure », selon la préfecture maritime de l’Atlantique, qui se joue actuellement au large de la côte charentaise.
Une fois de plus on peut se poser la question : est-ce une poubelle flottante qui naviguait au large de nos côtes ?
C’est la troisième catastrophe au large des côte atlantique : la catastrophe de L’Erika , un pétrolier battant pavillon maltais (pavillon de complaisance) construit en 1975 et affrété par la société Total, L’armateur était l’Italien , qui a fait naufrage le 12 décembre 1999 au large de la Bretagne et avant, celle de L’Amoco Cadiz qui était un pétrolier supertanker libérien lancé en 1974 pour la société américaine de transports pétroliers et chimiques Amoco afin de transporter du pétrole depuis le golfe Persique vers l’Europe. Son naufrage en mars 1978 en bordure des côtes bretonnes, à Portsall (Finistère), provoqua une marée noire considérée, aujourd’hui encore, comme l’une des pires catastrophes écologiques de l’histoire
Dans la nuit du 10 au 11 mars, un incendie s’est déclaré à bord d’un porte-containers battant pavillon italien, le « Grande America », qui faisait route de Hambourg à Casablanca. Alerté, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) d’Etel sauve alors les 27 membres d’équipage. Mais un deuxième incendie survenu à bord n’a pas pu être maîtrisé.
Là on a la démonstration une fois de plus que l’on ne peut pas laisser les entreprises sans contrôle car ils ne respectent pas les normes en matière de construction de navire, de gestion des normes environnementales et sociales.
Les candidats aux élections Européennes de mai 2019 devront remettre sur le métier du parlement les questions des autoroutes de la mer et de la relance de la construction de navires capables de transporter les différents frets en respectant le milieu maritime.