En Occident, la sieste est souvent vue comme un « luxe », un temps volé au temps de travail ou à d’autres activités ou même associé à la paresse. Lors de la sieste, il est possible de s’allonger simplement ou de dormir franchement. Le temps varie selon les personnes, de dix minutes à plusieurs heures.
En Espagne, les horaires des bureaux laissent aux Espagnols le temps de faire la sieste : ils reprennent le travail dans l’après-midi, vers 15 ou 16 heures. En revanche, ils finissent plus tard, entre 20 heures et 21 heures. Mais les Espagnols profitaient en fait de la longue pause déjeuner pour rester des heures à table : plus de 2 heures contre 45 minutes dans les autres pays européens. Par conséquent, les Espagnols dorment moins que leurs voisins européens car finissant le travail tard, ils se couchent plus tard et cela les empêche d’être très efficaces au travail. Le gouvernement essaye sans succès de modifier cette habitude peu conforme aux exigences de la mondialisation : les horaires des fonctionnaires pourraient désormais finir à 18 heures.
En Chine, le droit à la sieste est inscrit dans la Constitution de 1948, article 49 : « Ceux qui travaillent ont droit à la sieste. » Au Japon, de nombreuses entreprises ont aménagé dans leurs locaux des espaces destinés à la sieste plus ou moins obligatoire de leurs employés.