Face à la crise profonde de la politique : crise des institutions, crise de sens mais aussi crise de confiance, le PCF appelle à marcher nombreuses et nombreux samedi 18 mars à Paris pour une VIème République.
De la confiscation grandissante de la démocratie par les multinationales dans les mains de quelques familles prédatrices de tous les pans d’activité, aux relais en tout genre du libéralisme qui s’attachent à détourner les citoyennes et les citoyens de la chose publique, de l’intérêt général et des biens communs, les dirigeants politiques de l’alternance renvoient volontairement un sentiment d’impuissance, alors qu’ils ont abdiqué devant l’économie financiarisée quand ils n’en sont pas complices.
La démocratie est malade de la domination de l’argent et des intérêts particuliers portés par le libéralisme. Le présidentialisme a renforcé la crise de la politique et le quinquennat de François Hollande a un peu plus creusé le fossé entre les citoyens et leurs représentants. Le triste spectacle donné ces derniers mois a renforcé la défiance à l’égard de ceux censés donner l’exemple.
Les citoyens ne veulent plus que leur pouvoir soit confisqué et que leur opinion ne soit pas respectée.
C’est pourquoi nous visons une VIème République, pleinement assise sur une démocratie participative pour débarrasser notre pays de la domination des marchés financiers.
Pour construire une nouvelle Constitution avec un nouveau pacte républicain, pour une France en commun fondée sur l’égalité femmes hommes, sur le partage des richesses, un renouveau de la politique dans son contenu et ses pratiques, sur la lutte contre toutes les discriminations, nous invitons les citoyens, les organisations sociales et politiques à inventer les bases d’une démocratie moderne renouvelée, une République nouvelle, citoyenne, démocratique, qui respecte les citoyennes et les citoyens, l’intérêt général et permette la mise en œuvre des décisions collectives.
Samedi, avec Jean-Luc Mélenchon, reprenons la Bastille pour une République du 21èmesiècle !