La Droite et le patronat détourne l’histoire en faisant passer pour privilégies les Fonctionnaires avec leurs statuts, les salariés en CDI par rapport à ceux en CDD, les retraité par rapport aux jeunes…la liste est longue !
Ils abusent l’opinion publique en jouant sur les divisions pour poursuivre sans partage l’exercice de leurs véritables privilèges. Des fortunes gagnées et assis sur le dos des salariés et des citoyens qui par leurs travails, par l’impôt et les taxes alimentent la fortune de tous ces moralistes qui se cachent derrière des vitrines médiatiques pour reproduire des formes de servages qu’ils renouvellent sans cesse afin d’éviter le rassemblement de toutes les victimes du système capitaliste.
Travaillons pour les élections de 2012 à la préparation d’un nouveau 4 Août mettant fin aux privilèges de l’argent, de la bourse et des agences de notation.
Un peu d’histoire :
Depuis la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, s’est développée en France, notamment dans les campagnes, une vague de révoltes appelée la Grande Peur. Dans certaines régions, des paysans s’en prennent aux seigneurs, à leurs biens et à leurs archives, en particulier les terriers qui servent à établir les droits seigneuriaux.
La nuit du 4 août est une réponse à cette insurrection. L’Assemblée constituante est en train d’élaborer la future constitution ainsi que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen lorsqu’elle reçoit des récits inquiétants à propos de l’instabilité qui sévit en France. Face à cette crise, deux solutions sont alors envisagées. La première veut réaffirmer les valeurs de la propriété, et donc mater la révolte. Cette solution est vite rejetée, car elle n’aurait fait que renforcer l’opposition des paysans au système féodal. La seconde solution envisage d’instaurer un réseau de bureaux de secours, qui permettraient d’aider les plus pauvres. Mais cette solution ne répond pas à l’urgence de la situation.
C’est donc pour sortir de ce blocage que naît l’idée de l’abolition des droits seigneuriaux, laquelle a probablement germé lors d’une réunion du Club breton, petit groupe de députés qui avaient pris l’habitude de discuter entre eux.