Cela n’a pas fait un pli. Le premier été présidentiel signe la fin des illusions pour celles et ceux qui ont cru aux promesses d’une « nouvelle politique ». Il n’y a jamais eu d’adhésion populaire au macronisme. Emmanuel Macron et sa majorité ont d’abord été élus par le puissant rejet du système actuel. Ce grand chamboule-tout n’était qu’une apparence trompeuse pour ne rien changer, poursuivre et aggraver l’austérité. Après Sarkozy et Hollande, Macron fait le job pour lequel il a été choisi par le monde de la finance, la patronat et la commission européenne.
Inédite sous la V ème République après trois mois de mandat, la chute d’indice de confiance du Président de la République et de son premier Ministre n’est que le début des difficultés pour le nouveau pouvoir. Après les amis et les amours, voilà le temps des emmerdes.
Les arbitrages politiques rendus ces dernières semaines, sur la loi dite travail, contre les plus fragiles dans notre société, les étudiants, les retraités, la curée libérale contre les politiques publiques, les fonctionnaires, les collectivités locales, s’accumulent et s’additionnent. La communication présidentielle peut tourner à plein régime, rien n’y fait, notre pays et notre société voient aujourd’hui plus clairement le vrai visage du macronisme. Les supercheries et les enfumages successifs, les « et en même temps », n’arrivent plus à masquer l’autoritarisme libéral, si violent pour les faibles et si doux pour les assujettis à l’ISF.
Des dates importantes sont inscrites à l’agenda de la rentrée, dont la journée d’action du 12 septembre. D’ici là, le parti communiste aura à cœur d’agir concrètement pour une société plus solidaire avec la vente solidaire de fruits et légumes, le 17 août, et les sorties à la mer pour les enfants et les familles privés de vacances.
La prochaine Fête de l’Humanité – les 15, 16 et 17 septembre – va être, à n’en pas douter, le grand rendez-vous des convergences progressistes, celui des luttes, des débats et des possibles pour ne pas laisser l’avenir du pays entre les mains d’Emmanuel Macron et sa star-up présidentielle et parlementaire.