Les riens qui nous pensent d’une phrase.
“Pognon de dingue”, “gens qui ne sont rien”, “feignants” : ces petites phrases d’Emmanuel Macron
Les riens d’une gare où d’un port, sont ces petits riens qui vont et viennent, qui main dans la main relèvent la tête, affrontant les riens de ce qui ne sont que les valets du capitalisme, à nouveau dans une phase indépassable de ses contradictions économiques, sociales, et surtout environnementales.
Les mots, certes, nous pansent.
Mais c’est l’action qui nous fait avancé nous guérira, et réjouit notre conscience.
Celle de notre classe !
Celle des travailleurs (euses) et de tout le peuple qui veut vivre dignement chez lui.
Nous, c’est riens, soyons tout, car chaque jour ou nous nous éveillons plus fort et nombreux, nous avançons pour un autre modèle social, répondant aux besoins des femmes et des hommes, nécessaire à la reconquête de nos droits à vivre naturellement dans nos villes, notre ville, notre port.
Nous étions rien, ensemble, soyons tout et nous vaincrons.
Lucien Frau 10 mai 2019