Raphaël Bianchi exposera ses œuvres à partir du 9 septembre , 85 , rue d’Aubagne, 13001 marseille.
Avant de vous régaler les yeux, une petite bio s’impose !
« J’ai commencé à photographier il y a une quinzaine d’années avec un boitier Nikon argentique. Sans me destiner à devenir un professionnel de l’image, le monde de la photo me permettait de fixer l’évènement. C’était un moyen, plus qu’une finalité. Saisir l’air du temps social. Je m’étais inscrit en fac d’histoire et je ne cessais de remercier in petto tout ces photographes amateurs qui avaient pris soin d’appuyer sur le déclencheur lors d’un rassemblement, d’un meeting ou tout simplement lors de leurs premiers congés payés , à cheval sur un tandem dans les alpes, comme l’avait fait mon grand oncle. C’est clichés élimés permettaient de rapprocher deux époques, celle de l’évènement photographié et la mienne. C’était aussi à mes yeux une source historique plus parlante et digeste que, par exemple, un texte de loi – instructif certes, mais particulièrement obscur et alambiqué…
Le monde de l’image a des entrées multiples. Et après mes études d’histoire et des années de cohabitation avec mon Nikon, l’idée d’une formation dans l’audiovisuel pour devenir cameraman a subitement germé. C’était au final ajouter du son et du mouvement, mais avec la même idée de départ. Appareil photo et caméra sont très proches, le travail en studio et l’éclairage se ressemblent beaucoup. Sans lâcher mon appareil, j’ai fait l’expérience des petites chaînes de télévisions locales sur Toulouse. Peu concluant. La photo tolère beaucoup plus de souplesse et d’improvisation. Elle permet aussi de travailler seul. Je m’y suis donc consacré pleinement depuis quelques années, jusqu’au point de franchir le pas et d’en faire mon métier. »
R. Bianchi