Dès mon arrivée les services de la ville et de la protection civile m’indiquent la nature du péril : une énorme fissure dans les fondations du bâtiment découverte à l’occasion de travaux de rénovation d’un commerce en RdC.
Ils m’indiquent appliquer la charte du relogement et les locataires et propriétaires occupants sont relogés.
Dénommé l’immeuble des « punaises » (les anciens propriétaires fabriquaient des punaises). Il a été abandonné et vide de nombreuses années.
il a été réhabilité à la va vite, vendu à la découpe et occupé de nouveau après 2008.
Un bailleur social avait pris langue avec le vendeur pour en faire des logements. L’idée a été abandonnée à cause de la mauvaise qualité des travaux de rénovation et la taille des appartements trop petits.
Les petits propriétaires et les locataires ont été abusés
Le représentant du syndic présent ce soir certifie avoir engagé des études pour travaux.
Un drame de plus. !
Là, le privé est au cœur des causes.
Rappel :
« Lorsqu’un immeuble ou un logement (appartement ou maison) présente un danger au vu de sa solidité, le maire peut engager une procédure de péril à l’encontre du syndic de copropriété ou du propriétaire du logement. La procédure de péril s’applique à la solidité du bâti et non à son état dont les désordres sont traités par la procédure d’insalubrité. »