Le référendum concernant l’accession à la pleine souveraineté et à l’indépendance s’est tenu le dimanche 4 novembre en Nouvelle-Calédonie.
Si c’est sans conteste le NON qui l’a emporté, le PCF estime que le statu-quo institutionnel ne saurait être de mise. Il convient en effet de poursuivre et d’amplifier le processus d’autonomie et de responsabilité engagé afin de favoriser le développement endogène pour faire face au « tout transfert de marchandises » – un véritable couloir de consommation – entre la métropole et la Nouvelle-Calédonie.
Cela implique une politique de substitution à cette dépendance dans la production agricole et industrielle, des outils financiers impliquant l’épargne locale et les fonds publics, y compris européens.
Cela implique aussi la possibilité de nouer des accords commerciaux et d’échanges et des coopérations régionales. Il faut aussi travailler à la transmission de l’histoire et à la préservation de l’identité des populations pour extirper les relents colonialistes et les discriminations raciales qui perdurent.
Cette reconnaissance de l’ensemble des valeurs culturelles et de la place des populations Kanak est un des éléments de la prise en main de son destin par le peuple lui-même.
A l’issue de ce scrutin historique pour ce territoire, la responsabilité de la France est donc pleinement engagée.