Une fois de plus les habitants ont été invités à débattre avant le vote par le conseil d’administration du GIP des Calanques de la version IV du projet de « Charte » du parc avant la saisine des autorités nationales.
En tant que membre du Conseil du GIP, Marie Françoise Palloix a le mérite de confronter ses convictions au public qui lui fait partager ses craintes et propositions.
A cette occasion, j’ai développé les propositions de notre Groupe au conseil Municipal de Marseille et mis l’accent sur la nécessaire mobilisation pour obtenir dans l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (PLU) des garanties pour empêcher les constructions spéculatives dans les arrondissements limitrophes du Parc.
Sur la question des moyens nous allons saisir le gouvernement et les parlementaires afin que l’on ne déshabille pas les autres Parcs Nationaux pour dégager des moyens pour celui des Calanques.
L’idée d’un « Comité de Veille et de Suivi Citoyen du Parc » a pris forme dans la tête de nombreux participants comme ces chasseurs terrestres et maritimes qui ont du mal à se retrouver dans le projet !
Je ne change pas d’avis: dans le périmètre dudit Parc, on laisse (pour très très très longtemps encore) le cagadou de Cortiou, on enlève (de suite, cette fois) le Frioul, on crée donc, après le caganis grandeur « nature » côté Riou, une belle réserve à huile à bronzer dans la rade, et tout le monde est content: Paris et, étonnament, Marseille !(entre les deux, personne ne se préoccupe de ce sujet).
N’oubliez pas les panneaux indicatifs réservés aux poissons: pour le parc National, virez à babord, pour le parc à humain, virez à tribord. Avec l’allongement de l’espérance de vie, on peut aussi parier sur une modification des fonctions cérébrales chez certaines espèces aquatiques. Croisons les doigts…!
Amitiés exaspérées, mais sincères,
Pierre-Jean